Représenter des paysages, c'est révéler des expériences physiques de l'espace, en y adoptant ici un regard intimiste. Tenter d'y retranscrire sur le support des sensations, des visions, un monde physique fait de zones de tension, d'harmonie, de vide et de plein, de lumière naturelle- multiple dans ses nuances, son éclat- de jeux de superposition, de transparence et de miroitement.

 

Des oeuvres nourries d'itinérances mais aussi de voyages intérieurs, parfois emprunts d'imaginaire.

 

 

L'expression picturale de Quentin Geslan poursuit une progression vers une représentation visuelle à la fois sensible et organique, aspirant à insuffler mouvement et vitalité à la toile. Peindre le paysage comme des peintres transfigurent le portrait, c'est-à-dire, en  tentant d'y saisir l'âme qui habite et rend si vivant ces lieux plus ou moins anonymes, secrets, silencieux ou sonores, en vibration, en oscillation permanente, où la profondeur atmosphérique propre à chaque singularité peut se faire miroir de notre état d'être sauvage.

 

 

Le travail lithographique et photographique (argentique) de Mathilde Bodiguel, s'inspire du patrimoine naturel et géologique des territoires. Il a pour sujet les formes, couleurs et textures des éléments minéraux et organiques qui composent le vivant, afin de créer des images-paysage entre abstraction et figuration, invitant les spectateurs à une contemplation libre de ces territoires sensibles et muables.